Le protocole de Kyoto et le Partenariat Asie-Pacifique pour un développement propre et le climat


L'on ne peut que se réjouir que plusieurs grands pays Asiatiques, ainsi que l'Australie et les Etats-Unis se soient engagés dans un programme d’actions volontaires destiné à mobiliser les nouvelles technologies pour faire face aux besoins énergétiques croissants et aux défis qui les accompagnent (pollution de l'air, sécurité énergétique, gaz à effet de serre).

- Après le sommet de Gleneagles c'est une preuve de plus que les Etats-Unis, qui jusqu'à récemment refusaient de prendre en compte la réalité du changement climatique, ont décidé d'agir.

- La participation de la Chine et de l'Inde à un tel exercice est essentielle. L'amélioration de l'efficacité énergétique de ces deux pays est une priorité si l'on veut éviter une catastrophe écologique dans l'avenir.

- La participation du Japon et de la Corée, deux pays qui ont ratifié le Protocole de Kyoto, montre que ce Partenariat est une initiative nécessaire pour lutter contre le changement climatique. Mais ce n'est qu'un complément, qui ne remplace pas le Protocole de Kyoto, car le problème est aujourd'hui d'une telle gravité qu'il faut se fixer des objectifs collectifs et surtout se donner les moyens de les atteindre, par des actions immédiates et urgentes telles que celles qui sont progressivement mises en œuvre dans le cadre du Protocole de Kyoto.

Bernard de MONTFERRAND