Pourquoi pas une très faible taxe sur les billets d'avion pour financer la recherche sur le SIDA ?


Je remercie tous ceux et celles qui réagissent aux propos tenus dans ce "blog" et qui témoignent de leur intérêt pour le dialogue franco-japonais.Il y a un domaine où celui-ci reste très nécessaire, c'est l'aide au développement. On sait qu'en 2000, au sommet de Johannesburg, les Chefs d'Etat du monde entier s'étaient fixés des objectifs ambitieux pour réduire la pauvreté, lutter contre les grandes maladies, faciliter l'accès à tous de l'eau etc… Cinq ans après, on constate que, faute d'un effort suffisant, les objectifs ne sont pas atteints. Pour réagir face à cette évolution inacceptable, la France a très fortement augmenté son aide publique. Elle est aujourd'hui de 0,44 de son PIB, soit le plus gros effort des pays du G8. Elle a aussi proposé de nouvelles formules de financement comme une taxe très faible sur les billets d'avion ou sur le carburant utilisé par les compagnies aériennes. A titre expérimental, le Président de la République M. CHIRAC, a proposé de mettre en place un tel système pour financer la recherche contre le SIDA. Quelques milliards de dollars supplémentaires y suffiraient. Ces derniers jours, M. SEVERINO, Directeur général de l'Agence française du développement a rencontré de nombreux responsables japonais pour étudier ces idées qui suscitent chez eux beaucoup d'intérêt.

Bernard de MONTFERRAND